Les enfants sorciers : mythe ou réalité ?

C’est connu, les croyances populaires ont la dent dure ! Elles  persistent  dans le temps et évoluent étroitement avec la société. L’une d’entre elles concerne la sorcellerie. Autrefois redoutée et taboue, elle fait désormais partie du quotidien. Elle n’est plus l’affaire des seuls féticheurs, marabouts, « nganga » et autres, mais de tout le monde. Dans certains endroits du globe, la pauvreté, la maladie, un licenciement ou un échec quelconque sont perçus comme étant le fruit d’une action démoniaque. De véritables chasses aux sorcières sont menées pour trouver le ou les responsables de tous ces maux.  Dans ce climat de suspicion, des familles, des voisins, des habitants se déchirent car les accusations vont bon train. D’ailleurs, certaines histoires font la une des journaux locaux. La recrudescence des rites animistes ne fait qu’amplifier cet engouement pour le mystique. Malheureusement, dans certains cas, ce sont les enfants qui trinquent.  Accusés de sorcellerie, ils  sont maltraités, réduits à l’esclavage, jetés à la rue et même tués. Comment expliquer ces réactions extrêmes ? La sorcellerie relève-t-elle d’une simple croyance ou de la réalité ? Qui sont ces enfants  que l’on accable ? Un enfant peut-il vraiment être sorcier ?

 

ÉTAT DES LIEUX

 

Le fléau des «  enfants sorcier » est présent essentiellement en Afrique centrale et sub-saharienne, dans des pays comme le Mali, le Sénégal, en Centre Afrique, au Congo, en Angola ou encore au Nigeria…

Bien que ce phénomène soit de plus en plus médiatisé, il n’existe pas de réelles données chiffrées pour quantifier son ampleur. On sait toutefois que les multiples successions de gouvernements, l’instabilité et la fragilité politique,  la pauvreté, les guerres, les milices, sont des facteurs qui accentuent ce problème de société.  Les accusations de sorcellerie touchent des familles, des voisins, des villes, et ce, dans toutes les couches sociales sans exception. En fonction des régions, la représentation de l’enfant sorcier va  varier. L’UNICEF a établi à ce sujet une classification des ces enfants, en trois catégories : (Voir la classification de l’UNICEF ICI)

La première catégorie regroupe des orphelins de père et/ou de mère, des enfants ayant un  un handicap physique (déformation corporelle : grande tête, ventre  ballonné, yeux rouges etc.),  une maladie physique ou psychique  (épilepsie, tuberculose, autisme, trisomie, bégaiement) et même des  surdoués. On compte également dans cette catégorie les enfants ayant un comportement insolite : têtu, agressif, pensif, solitaire, paresseux, énurétique…

La deuxième catégorie concerne  les enfants « mal nés »  que l’on retrouve essentiellement en Afrique de l’Ouest. Nés prématurément ou  se présentant lors de l’accouchement par les pieds ou par les bras, tombant à plat ventre, naissant le visage vers le ciel ou encore portant des germes de dents à leur naissance. Viennent ensuite les jumeaux  considérés comme étant liés  au monde occulte, leur naissance symbolise le mal ou la colère des divinités.

La troisième et dernière catégorie  concerne les enfants albinos à qui l’on attribue des pouvoirs mystiques cachés dans certains de leurs organes (cheveux, peau, membres) et que l’on n’hésite pas à tuer.

Les personnes en quête de solutions ou de protection se tournent alors soit vers les féticheurs et guérisseurs traditionnels soit vers les pasteurs-prophètes des églises de réveil. Il faut dire que le phénomène des enfants sorciers a donné naissance à un marché florissant ou guérisseurs traditionnels et hommes de Dieu revendiquent leur pouvoir pour contrer les forces maléfiques, tout cela contre des espèces sonnantes et trébuchantes bien sur.

 

NGANGA, FÉTICHEURS, RABOUTEUX : LES GUIDES SPIRITUELS D’UNE SOCIÉTÉ ANIMISTE

 

Autrefois, dans la pensée populaire, la représentation du sorcier était associée à  des personnes âgées, essentiellement des vieilles femmes. On retrouve également dans cette imaginaire les  féticheurs, les marabouts, les médecins traditionnels à qui l’on attribue un savoir mystique qui assure pour les habitants une certaine protection contre les sortilèges. Pour bénéficier de cette protection, les populations mettent au service des marabouts  leurs biens, leurs élevages et leurs récoltes.  Dictant les rites et les pratiques, ils sont les guides spirituels des familles qui les consultent pour tous les événements importants, de la naissance à la mort. Cette place quasi-omniprésente pose parfois problème, notamment lors des naissances.  En effet, pour les enfants «  mal-nés » une simple démarcation physique, ou une croissance qui ne respecte pas la norme,  fait l’objet d’une « consultation ».   C’est là que le verdict de sorcellerie tombe.   Dès lors, l’enfant  est immédiatement abandonné ou confié à des « réparateurs » qui apportent une solution « salvatrice » en sacrifiant l’enfant.

Au Mali ou au Sénégal les infanticides rituels sont d’une atrocité insoutenable !  Le « réparateur » emmène l’enfant dans un lieu éloigné et le sacrifie en fracassant son crâne contre un tronc d’arbre. Certaines femmes préfèrent alors abandonner l’enfant à son triste sort dans la brousse. Une ONG raconte le calvaire d’une petite fille ayant échappé à l’infanticide : « Lors de la dentition, elle a fait ses premières dents par le haut, ce qui fait d’elle un enfant sorcier aux yeux de ses proches. On a voulu la tuer par noyade, mais ça n’a pas marché. Elle a aussi échappé à deux tentatives d’assassinat par empoisonnement à l’aide d’un insecticide ou de l’engrais ».

enfants des ruesEn Afrique subsaharienne, on retrouve davantage les « nganga » ou les marabouts qui sont des guérisseurs traditionnels.  Lorsque l’enfant, devenu grand, est soupçonné d’être sorcier, il est emmené chez ce guérisseur. Maniant habillement l’art des  artifices, l’augure utilise des grigris afin de délivrer l’enfant de l’esprit maléfique. C’est là qu’il peut exiger que l’enfant devienne son esclave mais dans la majorité des cas, le nganga s’adonne à un horrible exorcisme. En effet, pour certains la sorcellerie se logerait dans une partie physique de l’estomac. Cette partie doit être enlevée à l’aide d’un couteau aiguisé, à la suite d’une cérémonie rituelle. L’enfant est alors allongé et mutilé sans aucune anesthésie. Peu s’en sortent indemnes de ce rituel. Ceux qui ne décèdent pas restent marqués  à vie par cette mutilation.

 

PASTEURS, PROPHÈTES ET APOTRES : LES NOUVEAUX GUIDES SPIRITUELS

 

Depuis les années 80, les  églises charismatiques et pentecôtistes ne désemplissent pas. Ces églises dites de réveil sont présentes dans chaque recoin de ville ou  de quartier et  rivalisent entre elles à coup d’affiches et de prédications. Vendeurs de miracles, de guérison ou de prophéties, ces pasteurs et prophètes enchaînent successivement séminaires de guérison, de délivrance, d’onction prophétique et autres prodiges, attirant ainsi des foules entières. Moyennant quelques billets dollars, ces nouveaux guides spirituels prétendent  savoir reconnaître les sorciers, les délivrer et assurer la protection à toute la famille.

 Voici le témoignage de Sankas 13 ans, dans la rue depuis l’âge de 8 ans : « C’est maman qui m’a chassé. Parce que je mangeais trop. Je réclamais. On m’a injurié et frappé avec un bâton pour que je dise que j’avais la sorcellerie. Maman m’a amené à l’église. Là, on a dit que j’étais un sorcier. On m’a mis de l’huile sur les yeux pour me délivrer. Mais quand on est rentrés à la maison, maman a pris mes habits et m’a dit de partir, que j’étais un sorcier ». L’histoire de Sankas est celle de beaucoup d’enfants âgés de 3 à 18 ans, rejetés puis abandonnés après avoir été accusés de sorcellerie. Vivant avec des marâtres, chez des oncles, des tantes, ces enfants mal-aimés, considérés comme des fardeaux, sont rendus  responsables des oppressions occultes. Sans réelles preuves, les familles s’acharnent sur ces enfants sans défense qui, sous la pression, finissent par  dire qu’ils sont vraiment sorciers.

Après avoir obtenu des aveux, l’enfant est ensuite emmené chez un pasteur, un prophète, ou un apôtre afin que ce dernier confirme ses propos ou révèle le coupable. Dès lors, les enfants sont stigmatisés et rejetés. Lorsque le pasteur  confirme ou annonce la sorcellerie, les familles mettent généralement leurs enfants à la rue ou alors ils sont confinés pendant des mois dans l’église afin de bénéficier de prières en vue de leur délivrance.

 Exaucé, 13 ans, raconte : « J’étais parti à Brazzaville avec mon père. Quand nous sommes rentrés à Kinshasa, ma grand-mère était morte. Nous sommes allés à l’Eglise de mon grand-père pour le deuil. Le pasteur m’a désigné. Il a dit que j’avais mangé ma grand-mère. Ils m’ont gardé enfermé à l’Eglise avec des cordes aux pieds et aux mains. Je ne voyais pas dehors. On faisait le jeûne pendant trois jours. Puis,on prenait la purge : un litre d’huile de palme à avaler. On nous mettait dans les yeux une eau qui nous faisait pleurer. J’ai dit que je n’étais pas sorcier et que je ne comprenais rien de tout cela. Mais on voulait que je fasse la délivrance. On me versait la bougie fondue sur les pieds et le front. J’ai fui pour retrouver ma famille. Ils m’ont battu pour que j’avoue J’ai fui dans la rue. »

« Elysée Ngoma, 10 ans, de parents divorcés confiée à sa tante lors du décès de sa mère, sera accusée de sorcellerie, après le décès de trois enfants dans son nouveau foyer. D’abord brûlée par le prophète Kinda, en exercice à l’Eglise Laodicé (dans la commune de Barundu) en guise de délivrance, Elysée sera ensuite attaquée par sa tante à coups de fer à repasser, dont elle garde d’insoutenables traces sur la poitrine et le corps.Elle finira par fuir dans la rue, où elle passera quatre mois avant d’être prise en charge par un centre d’assistance médico-sociale ». (Source)

Certaines églises se sont même rebaptisées églises de combat et sont reconnues pour être des spécialistes de la délivrance de ces enfants. Elles suscitent et entretiennent la psychose autour de cette sorcellerie urbaine. Mais rares sont celles qui recueillent ces enfants dans les rue et les prennent en charge.

Ils seraient  30 000 à 50 000 enfants des rues dans la seule ville de Kinshasa (RDC). [Ces données incluent à la fois les enfants sorciers et les enfants soldats difficilement indissociables en  recensement].

Ces enfants, livrés à eux-mêmes, mendient, volent, se prostituent pour avoir un peu d’argent pour se nourrir et supportent leur triste sort en prenant de la drogue.

 

L’AMOUR COUVRE TOUTES LES FAUTES

 

Pour beaucoup d’esprits sceptiques, la sorcellerie est un produit de l’imaginaire farfelu de personnes non instruites. Or il s’agit d’une réalité présente non seulement dans les villages reculés de l’Afrique mais aussi dans nos sociétés modernes et urbanisées. En effet, l’occultisme s’est propagé sous des formes diverses et variées  (astrologie, cartomancie, voyance…) et est présent partout (tracts publicitaires, télévision, radio, internet, presse écrite). Avant d’être une pratique, la sorcellerie est avant tout un esprit diabolique, elle n’a par conséquent ni d’âge ni de sexe ni de couleur ni de classe sociale. Adultes comme enfants peuvent avoir contracté cet esprit en ayant participé de gré ou de force, de manière consciente ou inconsciente, à une initiation mystique. Cela peut avoir eu lieu en ayant participé à une cérémonie coutumière où l’on a invoqué des esprits ancestraux, en ayant pratiqué le spiritisme (même pour s’amuser), en ayant consulté un voyant ou un marabout, après s’être fait tirer les cartes ou pratiqué des séances de yoga.  Beaucoup sont ceux et celles qui tombent dans le piège de cet esprit en cherchant à connaître l’avenir, se procurer du succès ou tout simplement bénéficier d’une guérison. Ainsi, les personnes pratiquant la sorcellerie (que ce soit consciemment ou non) sont bien plus nombreuses qu’on pourrait le penser.

 « Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » Genèse 3:1-5.

Le problème de la sorcellerie existe depuis la nuit des temps. Lorsque Satan a proposé à Adam et Eve la connaissance du bien et du mal et la possibilité d’être comme des dieux, il ne faisait que leur proposer une initiation occulte. Selon le dictionnaire, l’occultisme est un mot dérivé du latin « occultus » qui signifie caché ou encore secret. Il se rapporte donc aux profondeurs cachées de Satan (Apocalypse 2 :24), aux sciences démoniaques les plus perverses auxquelles on a accès par le biais d’initiations particulières. Dès lors qu’Adam et Eve acceptèrent de pécher contre Dieu, ce savoir leur fut transmis et devint accessible à tous les hommes. En clair, est sorcier celui qui marche contre Dieu.

 « Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel ; et c’est à cause de ces abominations que l’Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. » Deutéronome 18 : 10-12.

L’Eternel interdit formellement cette pratique répandue parmi les égyptiens, les cananéens et autres peuples entourant Israël.

La sorcellerie  a pour fondement la haine ou une vive amertume, à l’instar  de Caïn qui haït et tua son frère Abel.

« Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux. » 1 Jean 2 :11.

« Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui » 1 Jean 3 :15.

Même si les pratiques de sorcellerie sont diverses et variées, la plupart des sorciers pratiquent les sorties astrales et les sacrifices humains. On en revient donc au meurtre comme fruit de la haine.

Pour plus d’informations sur l’occultisme, ses pratiques et ses conséquences, nous vous invitions à lire ce témoignage d’un ex satanisme.

 

 QUE FAIRE SI SON ENFANT EST SORCIER?

 

Il est impossible pour un couple chrétien, marié, vivant dans la sanctification et demeurant ancré en Jésus-Christ d’avoir un enfant sorcier.

 « Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent » Matthieu 7 : 9-11.

 En effet, la sanctification d’au-moins l’un des deux parents sanctifie et protège les enfants.

« Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints » 1 Corinthiens 7 :14.

L’existence d’un enfant sorcier au sein d’un foyer chrétien peut s’expliquer par deux raisons. Soit les parents ont  pratiqué le péché et donné  ainsi accès à l’ennemi,  soit l’enfant est né dans la période antérieure à la vie chrétienne du couple.

« La haine excite des querelles, Mais l’amour couvre toutes les fautes » Proverbes 10 :12.Est-il utile de préciser que le fait d’abandonner son enfant dans la rue n’est pas une attitude digne d’un parent, encore plus s’il se prétend chrétien ? Une attitude de rejet et de haine ne ferait que semer dans le cœur de ces enfants les germes de cette sorcellerie tant redoutée. C’est donc  l’amour de Dieu  que nous devons manifester car l’amour est le don le plus grand et le plus merveilleux qui soit (1 Corinthiens 13 :13). De plus, la Parole de Dieu nous demande de manifester le pardon et la miséricorde envers notre prochain, à combien plus forte raison ne devons-nous pas le faire envers le fruit de nos entrailles ?

La plupart des enfants accusés de sorcellerie pour les motifs évoqués en début d’article, ne sont pas des sorciers. Ce sont plutôt des victimes de croyances démoniaques, en d’autres termes ils sont victimes de la sorcellerie des autres et ne sont pas eux-mêmes sorciers. Toutefois,  ils peuvent effectivement se retrouver impliqués dans des pratiques occultes lorsqu’on les amène chez les marabouts, chez les guérisseurs et autres faux docteurs chrétiens qui leur font boire des décoctions étranges et les font assister à des cultes qui n’ont rien de biblique.

« Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint Esprit qui nous a été donné » Romains 5 : 1 -5

Quoiqu’il en soit, si un jour nous avions effectivement à faire à un enfant (et même un adulte) sorcier, notre attitude doit être inspirée par l’Esprit de Dieu qui répand dans nos cœurs l’amour, la sagesse, le discernement et aussi toute la prudence nécessaire pour ce type de situations. La Bible déclare que le pécheur ne résiste pas dans l’assemblée des justes (Psaumes 1:5). Un enfant sorcier vivant avec un couple chrétien finira tôt ou tard, sans aucune pression, par confesser son péché. Il suffira ensuite de prier pour cet enfant, car nous avons tous reçu le mandat du Seigneur pour chasser les démons (Marc 16 :17), ou de demander l’aide de frères ou sœurs réellement sanctifiés, et la paix de Dieu devrait revenir dans le foyer.

 

Gisèle.

 

Source: http://www.lesdokimos.org/2014/04/14/les-enfants-sorciers-mythe-ou-realite/

 

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